NOTES DE MON JOURNAL AUJOURD'HUI SAN JOHN BOSCO (1)

Janvier froid et glacial dit au revoir à l'un des plus grands saints de l'église à qui je professe une grande dévotion. Et à Marie Auxiliatrice. Les salésiens ont éduqué mes enfants, heureuses sont les religieuses de Majadahonda. Chaque dimanche, quand nous allions à la messe dans la chapelle devant l'image de Notre-Dame, j'étais tellement ému que je me mis à pleurer comme un fou quand nous chantions le Salve. Don Bosco était un faiseur de miracles. Son dernier miracle a empêché la mort du prêtre salésien d'Algésiras lorsqu'un fanatique maure a tenté de lui trancher la gorge. A sa place, le sacristain fut assassiné, mais il n'eut pas la même chance. La Vierge l'a emmené au ciel et l'homme d'Algésiras est aujourd'hui le dernier saint martyr de l'église espagnole, un mystère, personne ne connaît la pensée de Dieu. Ses façons ne sont pas nos moyens. La foi, c'est croire ce que nous n'avons pas vu, mais comme le dit saint Paul, ni l'œil n'a vu ni l'oreille n'a entendu ce qui attend les élus dans la béatitude. Ce jour du triomphe du Bien sur le Mal.

Et en parlant de vue et d'ouïe le soir via Internet, je me mets à l'écoute de la messe dans la cathédrale de Kazan à Saint-Pétersbourg. Un prêtre beau, grand, trapu avec une longue barbe, comme il chantait merveilleusement dans le rite de la consécration. C'est mon corps. Ceci est mon sang qui sera versé pour vous dans la rémission des péchés. Un jeune diacre a attaqué les litanies avec un long plaidoyer pour la paix mondiale. Soyez béni, Russie.

mardi 31 janvier 2023