Les déclarations de Laurent Wauquiez continuent de semer le trouble
Après de nouveaux propos de Laurent Wauquiez rapportés par l’émission Quotidien lundi 19 février, LR tente de calmer le jeu face à ceux qui réclament sa démission
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Laurent Wauquiez, président de LR, au Conseil national du parti le 27 janvier 2018. / Thomas Padilla/MaxPPP
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Après les propos diffusés vendredi dans lesquels ils s’en prenaient à Nicolas Sarkozy ou au ministre Gérald Darmanin, il épingle cette fois-ci les syndicats, le Medef et la CGPME dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, qu’il préside.
La « dictature » en France
La pression sur le président de LR se fait pourtant plus forte depuis que l’émission Quotidien a, lundi soir, diffusé de nouveaux propos tenus en fin de semaine dernières par Laurent Wauquiez devant des élèves de l’EM Lyon Business School. Enregistré à son insu, il estime qu’avec Emmanuel Macron et « les guignols » de La République en Marche (LREM), « il y a une dictature totale en France ».Après les propos diffusés vendredi dans lesquels ils s’en prenaient à Nicolas Sarkozy ou au ministre Gérald Darmanin, il épingle cette fois-ci les syndicats, le Medef et la CGPME dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, qu’il préside.
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Laurent Wauquiez aborde également le cas d’Alain Juppé, « une personnalité éminemment respectable » mais qui, a Bordeaux, a fait « exploser les impôts, exploser la dépense publique et exploser l’endettement ». Quant à Valérie Pécresse, « le nombre de conneries qu’elle peut faire ! » assène-t-il.
Même si l’exécutif se refuse à entrer dans la polémique, l’irritation est palpable. Emmanuel Macron a indiqué mardi qu’il ne voulait pas réagir aux propos du président des Républicains Laurent Wauquiez, qui n’est selon lui « pas inspirant ». Quant au premier ministre, il s’est contenté que d’une réponse allusive : « Personne ici n’est une marionnette » et « nous sommes en démocratie » a déclaré Édouard Philippe.
Sous le feu des critiques Laurent Wauquiez doit s’expliquer, mardi 20 février en fin de journée sur BFMTV.
Laurent Wauquiez aborde également le cas d’Alain Juppé, « une personnalité éminemment respectable » mais qui, a Bordeaux, a fait « exploser les impôts, exploser la dépense publique et exploser l’endettement ». Quant à Valérie Pécresse, « le nombre de conneries qu’elle peut faire ! » assène-t-il.
Appel à la démission
Après cette nouvelle vague de propos polémiques, les réactions sont nombreuses. Le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy (LREM), demande au président de LR de « s’excuser devant les Français ». Il devrait démissionner de la présidence des Républicains estime mardi le député LREM Matthieu Orphelin. Laurent Wauquiez « a été beaucoup trop loin, je pense que ce sera un tournant dans sa vie politique, je ne vois pas comment il peut rester à la tête des Républicains », a déclaré Mathieu Orphelin sur Sud radio.Même si l’exécutif se refuse à entrer dans la polémique, l’irritation est palpable. Emmanuel Macron a indiqué mardi qu’il ne voulait pas réagir aux propos du président des Républicains Laurent Wauquiez, qui n’est selon lui « pas inspirant ». Quant au premier ministre, il s’est contenté que d’une réponse allusive : « Personne ici n’est une marionnette » et « nous sommes en démocratie » a déclaré Édouard Philippe.
Sous le feu des critiques Laurent Wauquiez doit s’expliquer, mardi 20 février en fin de journée sur BFMTV.